SDEP Labels - Def Jam

Un label sans qui la musique ne serait pas ce qu'elle est devenue: Def Jam

L'année 2000 verra le label Def Jam fêter ses 15 ans, presque l'age de ses artistes quand ceux-ci ont débuté (Run DMC, LL Cool J, Beastie Boys... ).

Russell Simmons a fait ses premières armes en organisant des soirées rap au City College de New York où il était étudiant, il devint ainsi rapidement manager de plusieurs jeunes artistes, notamment le groupe de son jeune frère : Run DMC.

De son coté, Rick Rubin, étudiant à NYU, fan de metal, de hardcore et de rap, décida de se lancer dans la production après écoute prolongé de groupes comme Run DMC. En 1984, il produit "It's Yours" de T. LaRock .

Quand Simmons et Rubin se rencontrent ils fondent une structure bicéphale, Def Jam, motivés par leur déception face au monde de la musique. Le label est la confluence de deux univers, deux musiques, deux cultures : le rap/le rock, Noirs/Blancs, Simmons/Rubin. Leur but est d'offrir à des artitres qui n'auraient jamais pu émerger seuls un support, un encadrement compréhensif pour les défendre dans leurs rapports avec les maisons de disques, les faire tourner. Dans cette entreprise, Def Jam est allié à l'agence de management de Simmons, Rush.

Le premier artiste signé est LL Cool J, 16 ans, du Queens. Produit par Rubin, son "I Need A Beat" fera 100 000 copies, lançant en même temps sa carrière et celle de Def Jam.
Suivront les fous furieux des Beastie Boys et leur rap hardcore appuyé à grand renforts de samples d'AC/DC. Une fois de plus, c'est, bien sûr, un succès qui conduira le label à signer un juteux accord financier avec Columbia. Dès lors, Def Jam a les épaules suffisement solides pour sortir des albums, tels "Radio" de LL Cool J et "License to Ill" des Beatie Boys.

Les années passant, le label grossit, et gagne en crédibilité, accueillant des artistes ultra-politisés comme Public Enemy.
Malgrè ces succés, (ou suite à ces succés ?) le label est sujet à des querelles intestines : Rubin vs. Beastie Boys (suivi du départ de ces derniers pour Capitol), Simmons vs. Rubin lorsque celui-ci se met à signer de plus en plus d'artistes de rock (Slayer, Red Hot Chili Peppers... Johnny Cash !). Rubin quitte Def Jam pour créer Def America, depuis renommé American recordings.
C'est une période sombre pour Def Jam en perte de vitesse par rapport à la scène Gangsta'rap west-coast.

Avec les sigantures de Warren G, Redman, Method Man et Onyx le label de Simmons remonte la pente durant la seconde moitié des années 90 et s'impose à nouveau en 2000 comme un des pilier du rap US pour les années à venir.

Site Officiel
http://www.defjam.com/

The Island Def Jam Music Group
http://www.islanddefjam.com/

Def Jam Label History
http://www.baggage.co.uk/issue9/defjam.html

Def Jam artists listening rooms
http://www.hiphope.com/files/defjam.htm

La minute certifiée culte par SoitDitEnPassant:
The Beastie Boys : "No sleep 'til Brooklyn", in "License to Ill".


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