Le label ochre déniche une nouvelle perle rare: Marconi Union, from Manchester. Le duo prise une musique électro-acoustique orientée vers un post-rock vaporeux et multidirectionnel, réussissant là une premier album remarquable et particulièrement adapté à la ligne musicale du label.

MARCONI UNION Under Wires and Searchlights

Le jour se lève sur 'glace bay'. Une radio nous informe que ce qui va suivre est superbe, et elle ne dit pas de conneries. Avec sa délégation de cordes, ses sons récyclés et ses guitares dégoulinantes, Marconi Union défie une concurrence jalouse d'avance, Labradford et Tortoise en tête.

Les escapades jazzy de "border crossaing", les virées à peine progressive offrent un relief musical somptueux. Les boucles sévissent, dressent l'auditeur et l'emmènent vers le dubesque et onirique "The Contact".

Le payasage se discerne. Les montagnes s'élèvent, la neige tombe puis fond. Le sol luit. Le soleil se reflète dans les flaques. 'In shadows' et 'under wires and searching lights' permettent un évanouissement bizarrement serein, durant lequel on croise Brian Eno et divers voisins de palier (Stylus, 90° South).

Bref, un joyau précieux, un compagnon nocturne très chaleureux. Une nouvelle réussite.

MARCONI UNION, Under Wires and Searchlights
(Ochre Records)

http://www.ochre.co.uk