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CONCORDE MUSIC CLUB
Stereo-Fictions
par El Compilafunkistador

La bonne surprise française de l’automne 2002, reste chez nous cet album de CONCORDE MUSIC CLUB.

CONCORDE MUSIC CLUB
Stereo-Fictions

Thomas Deligny, l’air de rien, nous colle une grande baffe. Il sort de chez lui, un exemplaire de son disque sous le bras, deux jours plus tard, magie de la Poste, on se retrouve scotché à son canapé, le disque tournant dans le sound-system et nos idées tournant encore plus vite.

Dans la catégorie club select, on nous a proposé vigoureusement TRASH PALACE, guest dans chaque room, reprise de standard, dandysme glam… le tout raté et d’un mauvais goût avancé. Nous n’avions pas regretté de nous voir refuser l’entrée du club.
Mais alors, ce Concorde Music Club, c’est définitivement the place to be !

Dans une atmosphère sixties nouvelle vague Thomas Deligny nous convie à une virée sauvage dans un monde de clubs, de banquettes arrières de limo, de mini-bars escamotables, de villas privées ou la luxure se dissimule mal derrière les rideaux tirés.
Le concept album Stereo-Fiction poursuit la direction déjà défrichée par DAVID HOLMES avec ses deux derniers albums ; « Bow down to the exit sign » étant même la bande-son autant que le story board d’un long métrage.
CONCORDE MUSIC CLUB décline merveilleusement ce registre à la française.

Retro futuriste, le projet incorpore aussi bien les références kitscho-classiques que les beats modernes. Dans la même soupe : cordes cinéma, beat hip-hop, arrangements pop, breaks funk…
Autant d’exercices de style réussis par un musicien autant qu’un musicophage éclairé aux références riches et bien digérées. Le titre « Movie star » est une très bonne adaptation du « Triangle » de JACNO. Bill Pritchard nous écrit une carte postale depuis In the past, histoire outre signer une très belle interprétation, de se rappeler à notre mémoire…
Le rythme est trépidant, le propos sulfureux, la production fine et soignée est résolument actuelle.
2002 couché sur disque est là : après l’abstract hip-hop, l’abstract soundtrack. La bande son devient son propre support, suggérant seule images et intrigues.
CONCORDE MUSIC CLUB à Paris, répond fort et clair à DAVID HOLMES, HANDSOME BOY MODELING SCHOOL… et rend hommage à notre plus grand conteur sonore national, Serge Gainsbourg.

Il va falloir surveiller attentivement ce Thomas Deligny et son CONCORDE MUSIC CLUB, à défaut de rentrer, camper devant la porte et se faire pote avec le gorille.

FunkyRate :

CONCORDE MUSIC CLUB
presents Stereo-Fictions (XIII Bis recs / Twin Fizz recs)

http://concordemusicclub.free.fr
http://www.twinfizz.com
http://www.xiiibis.com

pierre@soitditenpassant.com

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