THE DANDY WARHOLS
Paris, le trabendo - 12/09/2000
  


Les DANDY WARHOLS à Paris où un sommet de rock'n roll déjà culte

Après la sortie unanimement applaudie de "13 Tales from Urban Bohemia", les DANDY WARHOLS sont devenus les objets d'un véritable buzz hypesque chez les jeunes zazous férus de rock "classique" mais non moins lumineux et actuel.
C'est ainsi que le passage du groupe au Trabendo (Paris, parc de la Villette) se transforme en véritable communion à l'autel des DANDYs de Portland. Bien évidemment, le concert est complet depuis déjà plusieurs jours et même les racheteurs/revendeurs professionnels de places désespèrent de faire le moindre bénéfice dans la soirée. Tous les types massés devant l'entrée de la salle le sont avec la persistante impression d'être à deux doigts d'assister à un grand moment de rock, un de ceux qu'on raconte avec toujours un peu plus d'emphase pendant des mois et des mois.

des pédales, coco, en veux-tu ? en voilà !

More pics...21 heures plus ou moins précises, le public est dans la place depuis déjà une heure, fraternise, trépigne, bout d'impatience quand les quatre DANDYs apparaissent.
Courtney Taylor-Taylor s'excuse pour le retard d'un sourire dont seuls les sex-symbols ont le secret, y ajoute une authentique anecdote de taxi parisien… et voilà le travail ! Le gars a mis toute la salle dans sa poche.

Le concert commence avec "Be-In" et le ton de la soirée est implicitement donné : "ce soir, les enfants, vous allez mourir". Cette belle envolée est malheureusement retenue par des soucis techniques accablant la bassiste Zia Mc Cabe dont le clavier Korg refuse obstinément d'émettre le moindre son. Commentaire d'un Courtney au flegme imperturbable : "voici ce qui arrive quand on joue avec des synthés de trente ans d'âge".
Le Korg rétif poursuis encore la pauvre Zia pendant deux titres, "Mohammed" (featuring un type qui passait par là avec ses congas) et "Bohemian like You" qui sont interrompus en plein milieu, puis repris. Le bénéfice de cette panne aura été de pouvoir profiter deux fois de la tubesque intro à la Brown Sugar de "Bohemian like You".
More pics...Après ces trois titres 100%-Zia-Mc-Cabe-Free, les plus mauvaises langues n'auront pu que constater l'importance vertébrale de la belle female-DANDY dans la musique du groupe. Le Korg est définitivement dirigé backstage où il sera vertement tancé ; Zia se rabat sur un mini-Moog qui passait par là.

A cet instant précis on sent le groupe soucieux de racheter son entrée en matière par un second acte imbattable où Courtney Taylor-Taylor, très pro, pousse seul la chansonnette à l'improvisade avant de proposer de jouer un choix du public. Un type plus grand, plus fort que le autres brame "Heroïne is so passé" et le groupe s'exécute dans un "Not if you were the last junky on Earth" ébouriffant.
Le concert atteint alors un rythme de croisière stratosphérique, et les titres s'enchaînent tous mieux servis les uns que les autres. De son côté, Zia, décime sa réserve personnelle de Budweiser placée dans un seau à champagne au pied de son ampli-basse. Cette dernière excelle dans l'art d'ouvrir ses bouteilles de bières en coinçant la capsule entre la tête de l'ampli et de son fly-case ; c'est aussi ça la rock'n roll attitude !

More pics...Surprise de taille pour cette date parisienne, la présence d'un trompettiste remplaçant puisque le titulaire, Troy, s'est brisé la clavicule lors d'une date en Grèce. Les DANDY WARHOLS étaient donc flanqués d'Erik Truffaz (himself !) sur les morceaux de "13 Tales…" comptant des parties de cuivres (gros atout de ce troisième album, les cuivres). Truffaz a dû absorber le répertoire au pied lever, le transcrire sur partition pour l'interpréter très efficacement. Sur le final "Fast-driving rave-up… " il se livrera à de tortueux détours certainement plus proches de sa sensibilité jazz.

Au bout d'une heure et demi de concert, Courtney Taylor-Taylor s'inquiète des impératifs horaires du public et promet de faire une rallonge au concert jusqu'à la dernière minute autorisée, précisant qu'ils devaient pour leur part être au lit à minuit, toutes lumières éteintes. Chaleureuse réaction d'un public, plus qu'enthousiaste à l'idée d'un supplément de sauce ; c'est à peu près l'instant que choisit une grande blonde du premier rang pour exhiber ses seins (opération visiblement préméditée, au vue du travail de maquillage dont lesdits seins avaient fait l'objet) sous le nez du guitariste, Pete.

More pics...Zia Sings !Au point du show où le groupe aurait du s'éclipser backstage pour une pause avant un rappel, Taylor-Taylor invite chacun à faire un break, fumer une clope, boire une bière… une invitation à les imiter, puisque le groupe s'assoit sur scène, décompresse, discute avec le premier rang, partage ses bouteilles de flotte. Zia profite de l'ambiance détendue pour se saisir du micro et interpréter une petite ritournelle de sa facture : "I got a daisy on my toe". En substance : "J'ai une marguerite sur mon orteil / elle n'a besoin ni d'eau, ni de soleil / car c'est un dessin / pour que j'ai l'air jolie sous la douche" etc… Et la belle d'exhiber à la foule soupirante son ravissant tatoo de marguerite sur l'orteil, comme promis.

Le concert reprend pour neuf morceaux de plus, et très vite Zia considère qu'il fait beaucoup trop chaud pour porter un t-shirt sur scène, se dénude et finit le set topless. Cette fin de concert inclue notamment une reprise très bien sentie de "The Last time" des STONES et une version absolument débridée de "Fast-driving Rave-up…" incorporant même un couplet du "The End" des DOORS. Très, très fort !

FunkyRate :
(fucking brilliant !)

Yes indeed it was actually the Erik Truffaz playing trumpet on the tracks.

Troy, their extra guitarist/trumpet player broke his collarbone in a moped accident whilst they were in Greece recently. This meant that they had to get a replacement trumpeter to play the parts that were now missing. In Greece they got this local kid who picked everything up first time and was a big success with them (he also played a little conga's on Mohammed). Erik just played trumpet (they had another kid playing conga's and a little shaker) was a different story altogether. His whole ideal is based solely in the Jazz forum, this doesn't quite work with the feeling of the Dandy's music. He wrote down the parts on manuscript but still got them a little muddled up when playing live. It was kind of weird as he's this iconic player but he is so fluid and advanced in his playing that he obviously didn't find it to easy to just play very simple parts in a very simple framework. Still, it was a great show (if a little too hot)

adam


The DANDY WARHOLS,
Setlist : not necessarily in order

Be-In
Mohammed
Bohemian Like You
Shakin
Courtney’s improvisation
Junkie
Minnesoter
Solid
Horse Pills
Pete International Airport
Cool as Kim Deal
Get Off
Zia’s a capella cute little song
I Love You
Godless
Good Morning
The Last Time
White Gold
TV Theme Song
Boys Better
Creep Out
Fast-driving Rave-Up

Note : Ride and Hard-on for Jesus were originally planned for the show but weren’t sung.

Courtney’s improvisation, Zia’s a capella cute little song, Pete International Airport, Cool as Kim Deal, Get Off, TV Theme Song, This could Be the Last Time, White Gold & Creep Out were all extras !

Capacity : 700
Concert length : 2 hours

Un grand merci à Maryse pour la rédaction de cette précieuse setlist !


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